J'ai eu l'idée de faire un petit travail statistiques (à partir des données publiées "résultats") afin d'avoir une meilleure vision de la saison écoulée avant la grande finale à Watkins Glen (je ferais une mise à jour de ces stats avec les données du glen... pour le moment, j'ai juste mis des valeurs moyennes fictives pour combler ce "trou"...).
L'ensemble des statistiques ci-dessous sont issues de cette feuille de calcul accessible à
http://spreadsheets.google.com/ccc?key=pFR65Tj0ihsmBbSQYRf5cXA1- nb de participants et fiabilité du plateau
nb max pour une course : 26 au départ de Buenos Aires
nb max à l'arrivée : 12 à Buenos Aires
Valeur moyenne : 17
Courses ayant eu le plus de succès : Buenos Aires (26), Long Beach (25), Kyalami, Zolder et Silverstone (20)
Le taux de "dégats" est calculée ainsi : % de pilotes roulant encore à l'arrivée par rapport au nb de présent sur le grille de départ...
% de pilotes à l'arrivée en moyenne : 34%
valeur max à l'arrivée : 60% à Zeltweg (et 54% à Dijon)
valeur min à l'arrivée : 24% à Monaco (mais aussi 25% à Kyalami et Silverstone qui sont pourtant des tracés plutôt "faciles" !)
La fiabilité est calculée ainsi : le nb de tours total (en %) effectué par l'ensemble du plateau par rapport au nb total potentiel (soit le nb de tours de la course multiplié par le nb de participants à la course...) :
fiabilité moyenne de la grille : 52%
valeur max : 70% à Zeltweg (et 62% à Monza)
valeur min : 41% à Montréal (et 43% à Monaco)
C'est là où on s'aperçoit que ce mod est vraiment dur : seulement un tiers des pilotes à l'arrivée en moyenne et le plateau se contente seulement la moitié de la distance à parcourir...
2- performance du plateau
Il s'agit ici de mesure l'écart entre la pole et le reste de la grille ou le meilleur temps en course par rapport au reste du plateau. L'écart est calculé ainsi : le % en plus par rapport à la pôle ou au meilleur temps en course. Pour avoir plus de précision, j'ai à chaque fois effectué deux calculs : 1) en comparant avec les dix meilleurs temps aux qualifs et en course (top 10) - 2- en comparant avec les temps de l'ensemble de la grille.
Lors des qualifs, l'écart moyen est de 3,8% entre la pôle et le 10ème temps et monte à 12,9% pour l'ensemble de la grille (ce qui fait une moyenne d'écart à 8,4%).
L'écart le plus serré aux qualifs limité au top 10 est à Long Beach (seulement 1,7%) et à Dijon si on prend l'ensemble de la grille (6,8%).
L'écart le plus grand au qualifs est à Monaco (7,1% pour le top 10 et 33,8% pour l'ensemble de la grille).
En course, ces valeurs grimpent un peu :
5,2% entre le meilleur temps et le 10ème meilleur temps, 13,1% pour l'ensemble de la grille (en ne retenant que les temps significatifs), ce qui fait une moyenne à 9,13%
L'écart le plus serré en course : Kyalami pour le top 10 (2,8%), Dijon pour l'ensemble du plateau (5,8%) et Zeltweg en valeur moyenne (6,6%).
L'écart le plus grand en course : Zandvoort (12% pour le top 10 et 23,3% pour l'ensemble du plateau)
Si on croise ces données (fiabilité et performance), on s'aperçoit que Kyalami, Dijon et Zeltweg ont été les courses les plus "faciles" de l'année alors que Monaco, Montréal et Zandvoort ont été les plus "difficiles"... Et Long Beach a été la course qui a eu le meilleur compromis : grosse participation et écarts serrés.